Autrefois, être un manager revient à assumer la fonction d’un dirigeant. Pour reprendre l’expression de Henry Fayol, les piliers du management étaient: « Planifier, Organiser, Coordonner, Commander, Contrôler ». Mais les jeunes managers d’aujourd’hui auront des tâches plus épineuses que leurs aînés. Le changement des structures organisationnelles impose de nouvelles responsabilités.
De l’autorité hiérarchique à une démarche participative
Le manager responsable ne se limite pas à communiquer les directives. En fait, il se trouve souvent dans une position ambigüe. D’un côté, il est obligé de tenir compte des attentes de la direction. De l’autre, il est sollicité par les subordonnés dont les besoins ne sont pas constamment en accord avec ceux de l’administration. Et s’il travaille dans le secteur financier, il a encore à négocier avec les banques ou les établissements de crédit. Le manager responsable est celui qui prend conscience du poids et de l’étendue de sa responsabilité, en pesant avec sobriété ses actions et ses décisions. Dans la plupart des cas, celles-ci seront le fruit d’un palabre ou d’une démarche participative. Le manager responsable se voit obligé d’écouter les autres, en s’attachant à concilier les intérêts personnels avec ceux de l’entreprise.
De la planification des tâches au pilotage de projet
Aujourd’hui, les entreprises tendent à rompre avec le système de planification ferme et rigide, en se tournant vers une organisation plus souple, qui donne un champ libre à l’initiative. Le manager responsable reconnaît que l’entreprise tient à amasser du profit, mais il garde à l’esprit que les gens peuvent être plus efficaces lorsqu’on les laisse faire des choix et prendre leurs propres dispositions. Il procède ainsi à un redéploiement des pouvoirs et une distribution des tâches. Toutefois, il assure une fonction de pilotage et de surveillance. L’important n’est pas le respect de la trame hiérarchique, mais la performance organisationnelle.
Gestion des hommes et management stratégique des ressources
Jadis, la gestion des hommes portait à signifier que l’homme est un objet géré par une firme pour concrétiser la rationalité économique. Aujourd’hui, l’on perçoit l’homme comme un sujet dont l’influence est fondamentale sur la rationalité économique.
La mission du manager porte sur les points suivants :
- La gestion des efforts et des moyens pour parvenir aux résultats
- Le renforcement des facultés et des talents personnels
- L’établissement des limites, des récompenses et des sanctions
- Le développement des germes de motivation et d’enthousiasme
